Arrivé dans la ville de Lubumbashi fief de son allié Moïse Katumbi pour la suite de sa campagne, Fayulu a été empêché de tenir son meeting, à douze jours des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales.
Quand un régime s’attaque à sa population parce que celle-ci cherche à manifester librement son désir d’alternance ça veut dire qu’il n’a rien à offrir. https://t.co/uClNuqvF3u
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) December 10, 2018
Plusieurs témoignages recueillis par cette ONG congolaise établissent que certaines autorités politico-administratives de la province du Haut-Katanga ont « instrumentalisé un groupe de jeunes pour entraver la tenue de la réunion publique de M. Martin Fayulu« , ajoute le communiqué.
A t-on encore besoin de preuve de la barbarie du régime de Mr Kabila? Il peut tout faire, mais il est déjà vaincu. pic.twitter.com/qEA7yqzc8O
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) December 11, 2018
Son cortège a été victime des gaz lacrymogènes, utilisés par la police depuis l’aéroport sur le boulevard M’Siri, en passant par la grand’poste, carrefour jusqu’à la commune de Lubumbashi. Des milliers de militants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène et par des jets d’eau chaude. « Il ressort du monitoring de l’ACAJ qu’à la suite des violences survenues à Lubumbashi, le bilan provisoire se présente comme suit : 2 morts par balles réelles parmi les partisans de la coalition LAMUKA ; Un policier grièvement blessé, dont l’état de santé est critique ; 43 blessés dont 15 par balles« , souligne l’ONG dans un communiqué signé par son coordonnateur, Me Georges Kapiamba.
Ce qui se passe en ce moment à #Lubumbashi est intolérable ! Gazage des militants de #Lamuka, arrestations arbitraires, dispersion de la foule venue en masse accueillir @MartinFayulu.
Une vraie élection, cela passe d’abord par une vraie campagne, libre et démocratique !— Moise Katumbi (@moise_katumbi) December 11, 2018
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Dans la foulée, 27 partisans de « Lamuka » ont été arrêtés dont Lolo Kyungu, renseigne l’ACAJ, demandant au gouvernement « d’assurer réellement la sécurité de tous les candidats président de la République, pour le bon déroulement de la campagne électorale« .
Cinq (5) véhicules dont deux jeeps de la police ont été incendiés, selon la même source faisant état de la confiscation du matériel de sonorisation par la police. Lancée depuis le 22 novembre dernier, la campagne électorale prendra fin la veille des élections, le 22 décembre.
Révolté et consterné d’observer que des balles réelles ont été tirées par la garde républicaine sur la population qui marchait pacifiquement à #Lubumbashi. Leur seul préjudice: croire en la délivrance certaine de la #RDC. Le peuple gagne toujours. #AvecDieunousvaincrons #Lamuka
— Jean Pierre Bemba (@bembajp) December 11, 2018
Lors d’un point de presse ce mardi à Kinshasa, Pierre Lumbi, directeur de campagne de Martin Fayulu, a accusé le camp du pouvoir de chercher « par tous les moyens à arrêter le processus électoral ».
L'arrivée de Martin #Fayulu a été très mouvementée à #Lubumbashi. Le cortège de l'opposant congolais a été bloqué par la police. Des tirs à balles réelles ont résonné, selon plusieurs sources. Martin Fayulu évoque "la barbarie" de Joseph #Kabila pic.twitter.com/yLEoCqX41K
— Le journal Afrique (@JTAtv5monde) December 11, 2018
Suite à la répression du régime qui a endeuillé mon arrivée à #Lubumbashi j’ai d’abord une pensée pour les familles des victimes. J’en profite pour prendre la communauté internationale à témoin:"Agir c'est…refuser l'indifférence".@hagegeingob @SRSG_MONUSCO @AUC_MoussaFaki #UNSC
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) December 12, 2018
Oza na 48h po okanga sites oyo sinon oko mona que biso nde ba kolo mboka… Oko kufa lokola mpuku